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RAOUL VIGNAL + FLORA HIBBERD

Crédit photo : Sarah Bourgey et Andrea Poon

CLUB DIMANCHE : RAOUL VIGNAL + FLORA HIBBERD

Concert et ateliers

RAOUL VIGNAL

Folk / Lyon

Au printemps 2021, Raoul Vignal dévoilait Years in Marble, son troisième album – autant chez Talitres – et tissait un univers en apesanteur et d’une infinie délicatesse. Plus hypnotiques que jamais, les mélodies du musicien lyonnais étaient tout à la fois hors du temps et profondément contemporaines.

On identifie bien souvent Raoul Vignal à son jeu de guitare (arpèges subtils et finger-picking), à son chant empreint d’une lumineuse mélancolie. On oublie parfois d’évoquer ses talents d’écriture. À la façon des peintres impressionnistes, il capte et s’inspire de l’atmosphère de son quotidien. Nomades, ses compositions sont autant d’histoires, autant de cartes postales.

La conception de son nouvel album Shadow Bands a pour contexte le retour à Lyon, sa ville natale, une dizaine d’années après avoir quitté celle-ci. Raoul Vignal arpente et retrouve les rues de son enfance, la vogue des marrons sur le plateau de la Croix Rousse (« A Horse Named Fortune »), se remémore ses plus jeunes années, et fait le constat du temps qui s’écoule, inlassablement (« Pathway »). Il puise ses inspirations dans les courts séjours qu’il s’octroie ici et là : Berlin et un triste matin l’annonce d’une guerre qui éclate à 1 000 km (« Canon Song »), l’Espagne et des retrouvailles avec son frère (« South, Brother »), Sète et l’échange avec une amie sur la voie de la surdité qui lui décrit le brame du cerf, distant, entendu la semaine précédente (« Deer Song »). Lyon comme port d’attache mais l’envie d’un ailleurs toujours prégnante.

Nouvelle balade dans le temps (subtilement accompagnée à la batterie par les rythmes de Lucien Chatin), on retrouve sur Shadow Bands ce dépouillement et cette poésie cristalline qui s’immisce précieusement en nous.

FLORA HIBBERD

Folk / UK

Comme une artiste textile, Flora Hibberd tisse ses chansons par entremêlement de significations. Les onze titres de Swirl, le premier album studio de la musicienne britannique installée à Paris, forment un véritable cycle sur les codes et leur déchiffrement. Tirant parti de son expérience de traductrice d’essais d’histoire de l’art, Hibberd sonde les glissements du langage et les interférences entre les mots anglais ou français, provoquant parfois une sensation de trouble. Une étrange poésie se dégage de ces moments, qui révèlent les fils cachés de l’existence et illuminent notre appréhension des choses.

ATELIERS

Plusieurs ateliers créatifs auront lieu pendant l’après-midi. Plus d’infos à venir.

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