Le Ciel propose un dispositif de soutien appelé Résidence Longue. Notre but ?
Accueillir des projets solo/groupes qui ont à coeur de se développer dans l’enceinte d’un lieu atypique et souterrain dans le centre ville de Grenoble porté par l’association Plege depuis 2019.
Soutenir un projet pour nous c’est l’aider à comprendre son environnement, identifier ses besoins et le supporter dans sa création et sa structuration.
Pour cela nous disposons de plusieurs outils :
– Un local partagé accessible 24/24 7/7 (être en souterrain a ses avantages)
– Un chargé d’accompagnement disponible pour des temps d’échanges qui permettront de cibler les besoins du groupe .
– Une salle de concert accessible à des tarifs préférentiels pour organiser résidence scénique, enregistrement de captation live, d’EP, tournage de clip..
– Des accès gratuits à des workshops, des formations, des rencontres professionnelles.
– Une mise en réseau et valorisation des projets auprès des professionnels de la région
– Une newsletter mensuelle pour vous informer des ateliers/formations/appels à candidatures qui pourrait vous intéresser
Au début de du soutien un bilan sera établi avec le chargé d’accompagnement avec des objectifs personnalisés en fonction de chaque projet.
Les objectifs pour les groupes résidents seront principalement basés sur la création scénique (live) et la communication.
Le but étant de finir l’année d’accompagnement avec une connaissance du milieu de la musique approfondie, des dossiers ressources complets (EPK, Dossier de presse, Fiche technique, Rider, Interview Radio Campus Grenoble..) et un réseau plus abouti.
Lwanbé, l’une des artistes en résidence longue. Crédit photo : Lydie Roure
– Avoir un set de compositions ou un set en cours de création (pas de reprises)
– Être motivé.e(s) et prêt à mutualiser un studio
– Être disponible pour les rendez-vous trimestriels avec le chargé d’accompagnement et être présent.e sur les temps collectifs de l’association
– Groupe/artistes venant de Grenoble et son agglomération
– Avoir envie des envies de développement qui correspondent à nos deux axes principaux : le live et la communication
Les résident.es sont sélectionné.e.s pour une période d’un an (renouvelable 1 an). Une convention est signée entre les résident.es et le Ciel pour assurer que chaque partie assure ses engagements.
Ce dispositif concerne aussi bien les projets musicaux solo que les groupes. Tous les styles musicaux sont acceptés, mais il est nécessaire d’avoir des perspectives de développement.
Une participation financière de 43€ par mois par personne est demandée (32€ pour les personnes en situation de précarité).
Les candidatures pour la saison 2024/2025 sont fermées. Les candidatures pour la saison 2025/2026 ouvriront en mai 2025.
ARH c’est un quartet de rock instrumental avec deux guitares, une basse et une batterie et des morceaux percutants, inspirés du math et du progressif. Un mix entre une rythmique puissante et des harmonies détonnantes, c’est du ARH. En septembre 2021, ARH montait sur la scène de l’Ampérage à Grenoble pour la première fois, puis il y a eu la sélection à la Cuvée Grenobloise 2022 ainsi que dans le programme de résidence longue et d’accompagnement du Ciel.
Azimut dépeint avec urgence les travers de la société et des êtres la composant. Le sextet Post-Metal formé en 2019 à Grenoble vient de compléter son premier album « Dans les Méandres ». Le groupe s’inscrit dans un univers contemporain, urbain, sclérosé, prémices d’un avenir sombre et alarmant, quasiment inéluctable. L’azimut sinistre, ce cap inexorable qui sera le point de non-retour d’un monde désespéré. Le groupe est membre du collectif Eptagon.
La musique de Barús exprime un fardeau, une lourdeur, au caractère oppressant, lancinant et monolithique. Celle-ci prend forme à travers un death metal viscéral et organique aux constructions sinueuses, n’hésitant pas à emprunter des atmosphères et des sonorités au black, doom ainsi qu’au post-rock. Le groupe est membre du collectif Eptagon.
Bend the Future est un groupe de rock progressif basé à Grenoble. Ils incorporent dans leur musique des éléments du prog rock des années 70, du jazz, du funk et de la musique d’Europe de l’Est. Bend the Future continue de mettre en avant son approche ingénieuse et intrépide dans son nouvel album, Sounds So Wrong, sorti en mai 2023.
Benjamin Seror produit des morceaux de disco sentimentales qui tentent de faire danser et pleurer dans un même geste. Pour sa résidence au Ciel, Benjamin Seror travaillera à porter sur scène et dans les mondes numériques des chansons restées jusqu’à présent bien trop secrètes.
Bière Noire est le théâtre des expérimentations sonores (poétiques et musicales) de l’artiste Riton La Mort. Cette année marquera pour le projet un recours aux instruments fondamentaux du rock’n’roll et à l’affirmation explicite de sa base littéraire jusque-là camouflée par les bricolages électroniques. « Faites-Moi Terre », le deuxième LP de Bière Noire actuellement en cours d’élaboration, délaissera ainsi le vernis new-wave/lo-fi des précédentes productions au profit d’une forme se rapprochant du free jazz et de la chanson à texte. Des concerts (en trio) donneront vie à cette mutation.
Black Christensen est un projet musical monté il a plusieurs années par d’anciens artistes du label Un Dimanche. Plutôt confidentiel et dans une démarche lofi et DIY, le quatuor distille des chansons aux sonorités brutes et acérées dans lesquelles chaque membre exprime ses influences pop, noise, punk. Après une période de silence, Black Christensen revient sous forme de trio avec de toutes nouvelles compositions. Si aujourd’hui, l’identité est résolument orientée post-punk, les influences de la scène Discord Record (Fugazi, Beauty Pill, Faraquet) sont toujours très présentes.
Cocari est né à Grenoble en 2021 de la rencontre entre la musique synthétique d’Anthony Hombiat et la poésie chantée d’Axelle Barnet. Nourri à l’électronica, Anthony produit des nappes de synthés planantes appuyées par des basses EBM et surmontées de notes de synthwave. Sur elles viennent se poser les textes d’Axelle qui sont autant de récits poétiques mélodramatiques ou autres contes hallucinés. Les pérégrinations de ces personnages hauts en couleur vous transportent dans un voyage fantastique.
Projet grenoblois démarré en 2020 d’électro punk surréaliste froid et épique où des murs de sons agressifs côtoient des sonorités 8 bit. Auparavant, c’était un explorateur de plusieurs concepts tels les confins de l’espace, partant de l’exosphère jusqu’aux plus lointaines des hypernovas, pour se retrouver finalement dans l’obscurité la plus totale des profondeurs abyssales. Désormais, Crippled Boar se rêve dans la peau d’un DJ schizophrène sponsorisé par 8,6 et rêvant d’Eurovision, dont la mixtape fut retrouvée enfouie dans un désert du Nouveau-Mexique.
Dormigatto est un trio instrumental qui travaille au Ciel à Grenoble. Inspirée par les chats qui dorment et teintée par le rock prog, le jazz ou les compositeurs du XXème siècle, leur musique liquide, changeante, résolument hybride nous emporte dans son obsession de contrastes et de variations.
Originaire des hauteurs Grenobloises, Epitaphe propose une musique caverneuse et psychédélique réant une expérience mystique et onirique mêlée d’ instants de bestialité et de violences monstrueuses. Leur deuxième album « II » est sorti en avril 2022. Le groupe est membre du collectif Eptagon.
Eventide est né de longues répétitions improvisées, mêlant synthétiseurs modulaires, effets analogiques et numériques, saxophone et guitare. Puisant dans leur amour du jazz, du drone et de la musique électronique, le trio modélise les textures et les timbres pour sculpter des atmosphères ambiantes. La musique évolue, se déroule et passe par des sonorités étranges et éthérées, influencées par Sunn O))), Portico Quartet & Klaus Schulze. Le groupe est membre du collectif Eptagon.
Goupile est productrice de musique électronique et multi-instrumentiste (clarinette, saxophone, piano). Elle a sorti 2 albums et 2 EPs au sein de projets collectifs par le passé (Camille Hardouin, MALADE[S]…) et son premier EP solo sous le nom de Goupile (La Mer Intérieure) est sorti le 27 octobre 2023 sur le label 110100100.global. Sa musique mêle field recordings, synthés modulaires et instruments acoustiques (vents, piano), et reflète sa passion pour les musiques minimales, électroniques, populaires et modales liées à la transe et à la danse.
Réunis autour des synthétiseurs et séquenceurs, le Collectif incr est à la croisée de la musique live et des arts numériques. Afin d’amener la musique live vers l’événement participatif, il avance sur quatre chemins : –Le live-act, format concert audio ou audio-visuel à la durée modulable aux envies durant lesquelles les membres du collectif jouent avec l’aléatoire. –Le live augmenté, offrant la possibilité au public de jouer avec la vidéo. –Les jams à câbles, afin de se rencontrer autour de la musique et des machines. –Les ateliers, pour que le plus grand nombre puisse découvrir les sensations et le plaisir des machines et de la musique électronique.
Kanto est un projet solo audiovisuel en constante évolution dans lequel le son d’un synthétiseur modulaire vient altérer des visuels génératifs. Les mélodies électroniques sont accompagnées de rythmes entêtants et de basses rondes qui constituent une musique brute et contemplative, à la fois naïve et complexe. La projection vidéo illustre la musique par des visuels audioréactifs, hypnotiques et déconstruits par le rythme des morceaux.
Groupe sans esthétique. À deux, ils cumulent presque 100 ans de musique. Du korg, du moog, du sequential en veux-tu en voilà. N’en veux-tu pas, en voilà quand même. Zex (Owun) et Jean-Gougou (Rien) forment le binôme Klaus Papam, ils se sont rencontrés au sein d’un local partagé au Ciel. De John Carpenter à Klaus Schulze en passant par la Lorraine avec ses sabots. Au bilan carbone plus que positif, Klaus Papam propose une musique basique, cyclique, entêtante : ce sont les dumb and dumber du kraut électro dauphinois. Merci Grenoble.
La Chiale, c’est le moment où t’es au fond du trou pour aucune raison, les jours de loose, la veille de tes règles, les 24h où tu vas miauler tout ce que tu peux avant que ça reparte. La Chiale, c’est une guitare et une batterie, deux voix et des cris, entre post-punk et dram rock.
Liquid Flesh est un trio de death metal grenoblois, fondé en 2014. Le groupe joue des chansons entraînantes aux atmosphères purulentes, s’inspirant de films de science-fiction et des films d’horreur. En 2023, le trio grenoblois est de retour avec son deuxième album « Dolores » avec le label italien Time To Kill Records. Le groupe est membre du collectif Eptagon.
A mi-chemin entre rap digital et cloud pop, aux influences aussi diverses que Laylow, Billie Eilish ou encore Dalida, Loren 6 est d’abord une chanteuse aux émotions intenses et à l’écriture intuitive qui se livre âme et corps dans sa musique. Calypso, son premier projet qui est sorti le 15 décembre, est le récit de sept années d’introspection, de vides, d’oscillations entre ennui et échec. Il concrétise son réveil artistique et personnel, le moment où l’on prend conscience de ce qui doit être fait pour arrêter l’errance. Revenue de ses propres abysses, Loren 6 racle ses tumultes intérieurs, choisis des instrumentales entre new wave et dark beat, et consume dans un même temps ses doutes, ses espoirs et ses limbes dans ses morceaux.
LWANBÉ émerge comme une force magmatique dans l’océan musical : c’est l’éruption du fonnkèr, « fond du cœur », état d’âme et poésie réunionnaise. Naviguant sur des rythmes ternaires et des basses profondes, les arpèges électroniques et les polyphonies nous racontent l’érosion humaine et les cyclones intérieurs qui nous animent. Accompagnée de son kayamb, LWANBÉ, artiste insulaire et insubordonnée, sculpte sa musique dans la puissance du maloya et l’enveloppe d’un flow hip-hop en kréol.
Basée à Grenoble, elle commence la musique en 2020 dans un contexte de confinement et de coming-out. Les ingrédients de sa genèse furent une quête identitaire, le besoin d’expression et d’affirmation d’une personne introvertie, la nécessité de répondre à un monde absurde et violent et enfin, un amour éternel pour le hip-hop. Dans sa chambre, en autodidacte, elle apprend à s’enregistrer, mixer sa voix puis ensuite à fabriquer ses propres prods. Fin de l’été 2022, elle sort son premier EP « Plutonienne », composé de 5 titres et produit par ses soins. Depuis elle a fait une vingtaine de concerts dans différentes villes et sorti plusieurs singles.
Le but ici est de s’extraire de la binarité rythmique, sortir du placard des styles cloisonnés, dépasser les genres. Le tout avec une identité musicale qui s’exprime selon le lieu et le public, mélangeant la musique énergétique et percutante de la Hard Techno, les mélodies lumineuses de la Trance, et la rythmique afro latine qui pousse à la danse et à l’expression corporelle. Laissez vous entraîner dans un harmonieux syncrétisme qui permet une ouverture des esprits sans se faire une fracture du crâne.
Oratrism est un groupe formé en 2008, sur le bassin grenoblois. Leur goût pour la musique rythmique, répétitive, rageuse, mais aussi planante, ambiante et électronique les amène à composer des décors sonores où se mélangent sensibilité, puissance, folie pour saisir et faire voyager l’auditeur sans jamais le lâcher dans un univers instrumental.
Orcae est une structure musicale formée début 2017 par l’agrégation de trois atomes grenoblois s’étant longtemps tournés autour, mais à une trop grande énergie pour pouvoir se stabiliser. Ils sont parfois rejoints par des électrons libres, instrumentistes ou artistes visuels, venant ajouter leur propre fonction d’onde à l’ensemble. Le groupe est membre du collectif Eptagon.
Paranoid Summer c’est l’univers guitare/voix/ machines de Nico Gaillardon. Un projet à l’atmosphère rock et caverneuse qui laisse s’échapper des nappes sonores distordus et des sombres incantations. Le calme laisse peu à peu place à la lourdeur des riffs d’une guitare crasseuse et incandescente. Les morceaux écorchés, d’une écriture libre et rugueuse sont un exutoire profondément vaporeux et obscur. Le groupe est membre du collectif Eptagon.
À la frontière entre Doom et Post-Punk, le son de QOYA se situe entre l’aspect massif et brutal du Doom et la mélancolie que l’on retrouve dans le Post-Punk moderne. Un noyau dur animé par une batterie et une puissante basse synthétique, au sommet desquelles guitares s’entrelacent pour générer rythmes tranchants et mélodies désenchantées, tandis que les textes dépeignent le destin tragique d’esprits cloîtrés entre deux mondes. Le groupe est membre du collectif Eptagon..
Né dans les banlieues dortoir lyonnaises, Radical Edward a prôné l’ouverture en complétant son écurie dans les caves du Ciel à Grenoble. 2 grattes, 1 basse et une batterie donc, des voix évidemment, pour un bon vieux derby à fond les ballons, les 90s en bandoulière, et des riffs plein le réservoir. Prescrit sans limite si tu aimes Fugazi, Jesus Lizard ou Lysistrata.
Nouveau trio de slackers tout droit venu de Grenoble, Scrap Fellas fusionne le garage, la pop et le surf pour créer un son frais, entraînant et entêtant avec une innocence délicieusement naïve. Dans la lignée des groupes de la scène garage 2.0 comme Wavves, Dune Rats ou Skegss, leur musique est un appel à la fête, à la décontraction et au fun. Chaque concert devient une célébration de l’amour dans un joyeux et exubérant désordre, où le lâcher-prise et la spontanéité règnent en maîtres.
ThoMauro, c’est la fusion musicale et culinaire de Thomas et Mauro, un couple Franco-Italien qui mélange plein d’influences sur une pâte à pizza. Quand ça sort du four, ça fait quelque chose qui ressemble à de la Noise Pop. A déguster chaud avec un peu de sauce piquante. Attention, c’est bon mais c’est fort !
Vergnies c’est un projet qui voyage entre l’Ambient, l’IDM et les musiques électroniques depuis 2013. Après son EP Grischun ExP, il sort son premier album From Bever To Schizophrenia en 2015 qui est remarqué par un grand nombre de ces amis. Il en sort un deuxième en 2020 mais trop tard pour la célébrité car déjà tombé dans l’oubli depuis 5 ans. Sans cesse à la recherche de nouvelles textures sonores, il y incorpore tous types d’instruments qu’il déforme (ou non) dans un sampleur, un delay ou une reverb. Vergnies c’est aussi la rencontre entre un modulaire, un D50 et un Juno 106, entre un routier fricadelle andalouse et un tacos vegan.
Yudana a développé un son qui lui est propre, aux ambiances tour à tour mélancoliques, rock, folk, hypnotique et psychedelique, créant de forts contrastes. Le groupe croise ainsi des influences venues du shoegaze, du néo psychédélisme et du post rock pour construire une musique atmosphérique.